Le mouvement body positive s’est popularisé, les marques et les influenceurs ont capitalisé dessus et aujourd’hui, Jennifer Padjemi se demande ce qu’il reste du mouvement
bon à savoir
Ce que j’en pense
Comment les réseaux sociaux ont changé ton rapport au corps ?
Il y a quinze ans, on accusait les marques et les magazines de nous vendre un physique qui n’existait pas. Aujourd’hui les marques continuent leur propagande mais elles sont désormais aidées par une armée d’inconnues et d’influenceurs qui s’efforcent à montrer leur meilleur profil sur les réseaux sociaux.
Selfie est une pépite. Jennifer Padjemi navigue entre enquête et introspection. Les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans nos vies et comme un ex toxique, elle réalise qu’ils font tout pour semer le chaos dans nos vies.
J’étais curieuse de connaître les impacts des réseaux sociaux dans nos vies, ou plutôt dans vos vies parce que je ne me sentais pas concernée.
Mais j’étais trop sure de moi. Entre le sport, les produits de beauté, la chirurgie esthétique et l’alimentation, il y aura surement un sujet qui va faire écho à ton quotidien.
Le petit plus de Selfie, selon moi, c’est que Jennifer Padjemi nous offre un point de vue qu’on entend pas souvent sur le sujet : celui d’une jeune femme noire française.
Et son point de vue nous permet d’aborder des sujets qui touchent les afropéens comme le race-fishing, le texturisme ou encore le colorisme.
Si tu veux savoir ce que sont ces concepts, que je n’expliquerai pas ici, tu peux aller sur Google ou lire Selfie car je rappelle que c’est un peu le but de ce post.
Ce que je retiens de Selfie
Une fois de plus, Jennifer Padjemi nous offre une enquête qui nous questionne sur nos habitudes et qui lancera des conversations passionnées lors de nos prochaines soirées entre amis.
Synopsis
Après la vague du mouvement « Body positive », la pression qui pèse sur le corps des femmes a-t-elle réellement disparu ?
Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de féminités « accomplies », deux modèles de corps qui paraissent s’opposer.
Le premier est une femme blanche, CSP+, qui se doit d’être naturelle et dynamique. Elle prend soin d’elle à coups de détox, de « jeûne intermittent » et pratique le sport comme une religion.
Le second est celui d’une femme « racialisée », invitée à la fois à assumer un physique hypersexualisé mais aussi à se rapprocher de la blanchité par des subterfuges dangereux pour sa santé.
À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l’industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques ou de chirurgie esthétique rivalisent d’ingéniosité pour nous pousser vers ces nouveaux idéaux.
tu aimes ce livre ? Je te recommande
J’ai également lu de Jennifer Padjemi
Un doux recueil de six récits qui prouve une fois de plus l’importance de la diversité dans la littérature.
Redécouvre l’actualité pop culture des 20 dernières années à travers un prisme féministe.
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