Les animaux ont disparu, la terre n’est que poussière et les humains se font rares. C’est dans ce champ de désolation, qu’un père et son fils se dirigent vers le sud.
bon à savoir
Ce que j’en pense
En suivant les aventures d’un père et de son fils dans La Route de Cormac McCarthy, je me suis demandée pourquoi ils se battaient autant pour survivre.
Qu’est ce qui peut bien les motiver ? Il n’y a plus d’animaux, plus de végétation, tout ce qui reste, c’est un nuage de cendres. La vie a quitté la Terre ! À chaque chapitre, j’étais surpris de voir qu’ils n’étaient pas encore morts de faim ou d’une maladie. Je veux dire, ce petit garçon a réussi à atteindre plus ou moins sa dixième année en pleine apocalypse, quand moi, je galère à passer l’hiver.t
Une intrigue lente mais pesante
L’intrigue est rythmée par du rien, mais l’atmosphère post-apocalyptique est si pesante qu’il est préférable qu’ils ne rencontrent personne.
Les voir mourir de faim, seuls, dans la forêt ? Ca me va, c’est prévisible. Mais s’ils rencontrent d’autres marcheurs, mon rythme cardiaque s’accélère car il ne sait pas ce qui va se passer. Une rencontre amical, des coups de feu, un kidnapping, pire ? Tout devient possible et je ne suis pas armée pour ce genre de stress.
Choisir entre la survie et l’humanité
As-tu déjà remarqué que c’est souvent le gentil qui raconte l’histoire ? Et encore plus, en temps d’apocalypse ? Dans La Route, c’est le père le héros. On ne veut pas voir le père mourir, car ça impliquerait la mort du garçon. Et qui veut voir mourir un garçon innocent ?
Mais le garçon n’est pas naïf et il se pose une bonne question : être dans le camp des gentils signifie-t-il que tous les coups sont permis pour survivre ? Il espère rencontrer d’autres gentils, mais il sait aussi que le désespoir fait ressortir la noirceur de l’humanité. Et son père et lui ne sont pas immunisés contre cette méchanceté.
Donc vaut-il mieux mourir en gardant toute son humanité ou survivre en tombant dans la monstruosité ? Après, c’est juste mon opinion, mais si j’étais à leur place, je préférerais mourir rapidement plutôt que de devenir un monstre sans cœur.
tu aimeras La Route si
Tu apprécies les romans lents, contemplatifs et avec une plume exigeante. C’est un livre sombre mais dont le thème principal reste l’espoir dans un monde où l’espoir a disparu.
Synopsis
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
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