Nos identités, celles qu’on nous impose et celles qu’on cache est un doux recueil de six récits qui prouve une fois de plus l’importance de la diversité dans la littérature.
Bon à savoir
Ce que j’en pense
L’objectif des éditions Rageot et de l’association Diveka était de » représenter a pluralité et la complexité des identités » des personnes issues de la diversité. Et selon moi, ils ont complétement réussi leur pari.
Ce recueil propose 6 histoires courtes écrites par des femmes qui ont des origines différentes, qui viennent de milieux différents et qui ont un vécu différent. C’est donc pas surprenant, mais j’avoue que j’ai tout de même était surprise, de voir qu’il n’y a redite. Aucune histoire ne se ressemble, que ce soit sur le fond ou sur la forme.
En ce qui concerne la forme, il y a du Young Adult contemporain, du fantastique et même une pièce de théâtre. Soit dit en passant, cette pièce de théâtre dans lequel on écoute une mère et sa filles discuter de leurs différences culturelles voire de valeurs est de loin mon récit préféré.
Je me répète mais les autrices ont toutes un vécu différent donc leur histoire seront également différentes. Chaque histoire du recueil aborde un thème différent lié à l’identité ou la quête de soi. On va par exemple parler des prénoms, du fait de vivre en banlieue et l’image que ca nous renvoie de nous-même ou encore de la difficulté à communiquer dans les relations parents-enfants.
Le seul bémol que je peux reprocher à certaines histoires c’est d’être trop courtes. Certaines auraient pu être plus longues pour permettre de mieux développer les personnages et l’univers. Mais ca fait partie du jeu, on doit accepter que ce sont des nouvelles et non des romans.
Bref, je conclurai en te disant que Nos identités, celles qu’on nous impose et celles qu’on cache montre qu’il est important de donner la voix aux personnes racisées. Non seulement parce que les histoires qu’elles ont à raconter sont infinis mais aussi parce que la société s’enrichirait et apprendrait de leurs expériences.
Je suis là pour te mettre sur le bon chemin. Qui va te dire quand je serai plus là? Personne va faire pour nous. Tu crois y a que les Blancs qui aimes leurs enfants? Nous aussi on aime nos enfants. Qui veut que son enfant devienne un bon à rien?
L’initiation d’Aya Cissoko et Donniya, Nos identités, celles qu’on nous impose, celles et celles qu’on cache
Nos identités, celles qu’on nous impose et celles qu’on nous cache te plaira si tu
- Aimes les histoires positives.
- Veux lire des récits qui parlent d’autres choses que d’esclavage et de violences policières.
- Veux lire des récits autour de questions actuelles.
Synopsis
6 autrices, 6 voix de la diversité, réunies par l’association Diveka et Rageot.
Voici mon identité ! Elle était gommée, bafouée ou méprisée. On m’avait rendu.e invisible, inaudible. Ma voix éclate ici. À votre tour, faites-entendre la vôtre pour que les diversités jaillissent !
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