Dans cette romance poétique, un jeune londonien porte les stigmates d’une société qui ne sait plus communiquer.
Bon à savoir
ce que j’en pense
Je ne pensais pas qu’Open Water me sortirait de ma zone de confort mais des fois, il faut savoir se laisser surprendre par un livre et le découvrir au fil de l’eau.
Open Water est un livre poétique. Le roman est en prose mais soyons honnêtes, c’est un poème de 200 pages. L’auteur sait jouer avec les mots et il sait donner du rythme à ses phrases. J’ai fini par apprécier ce cadeau et et surtout par créer un guide d’annotation pour t’accompagne durant ta lecture, mais ca n’a pas été facile.
La forme du texte et l’absence de réelle intrigue ne m’ont pas aidée à entrer dans le roman. Ca m’a juste mis 5 jours pours lire 50 pages. Donc selon moi, si tu veux apprécier Open Water,.
Par contre, une fois plongée dans le récit, la poésie m’a totalement transportée dans les réflexions de notre personnage principal, un jeune britannique noir.
Je n’ai pas encore parlé de ce qui t’a surement amené sur ce post, c’est-à-dire, la romance. Mais comprends moi, Open Water va beaucoup plus loin que la connexion dès le premier regard entre les personnages principaux. Donc laisse-moi te vendre les autres aspects du roman.
Les deux thèmes qui m’ont le plus marquée et accompagnée bien après avoir terminée Open Water, ce sont les thèmes de l’absence de communication et de la fracture .
Le personnage principal n’arrive pas à dévoiler ses sentiments et ses craintes mais décrit avec une justesse incroyable une société fracturée qui communique de plus en plus dans la violence.
On découvre comment la violence interfère dans le quotidien du jeune homme et quelles sont les conséquences. Donc oui, il y a des passages qui seront peut-être durs à lire mais ce que je retiens c’est le message d’espoir.
Dans une société raciste et violente, il y aura toujours quelque chose pour nous faire sentir libre : la danse, notre lit ou quelqu’un. Et les esprits tordus auront même réussi à fusionner mon énumération.
Je conclurai cet avis beaucoup trop long en t’encourageant à lire Open Water. Malgré les premières pages déroutantes, ce roman a beaucoup à offrir.
Tu regardes dans le miroir et tu y vois que tu n’es pas un lâche mais que tu as commis un acte de lâcheté, que tu n’es pas malintentionné mais que tu l’as blessée, que tu n’es pas dans l’embarras mais que tu as honte.
Open Water de Caleb Azumah Nelson, Chapitre 26
Open Water te plaira si tu
- Aimes la poésie.
- Aimes lire un livre d’une traite.
- N’as pas peur des intrigues avec peu de rebondissements.
- Veux découvrir une histoire d’amour réaliste.
Synopsis
Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre.
Open Water raconte ce que c’est d’être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l’on vous regarde plutôt que l’on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu’on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l’amour qui n’y résiste pas.
Histoire d’une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.
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