Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky

Quand tu vis dans une société post-guerre nucléaire, le plus effrayant ce n’est pas les créatures radioactifs, mais les hommes qui croisent ton chemin.

bon à savoir

Post apocalyptique

Quête

Société

Livre long

Ce que j’en pense

Après une guerre nucléaire, les survivants moscovites ont reconstruit une nouvelle vie dans les couloirs du metro. Mais la station d’Artyom est attaquée par des Noirs, des créatures puissantes et mystérieuses. Pour sauver sa station, Artyom s’aventure dans les couloirs du métro et espère rejoindre Polis, la seule station assez puissante pour secourir les siens.

L’introduction de Metro 2033 a été longue, pénible et complexe. Mais lorsqu’on lit de la science-fiction, j’ai cru comprendre qu’il fallait être patient. J’ai donc accepté d’être perdue par cette nouvelle société sous-terraine. Je ne me suis pas frustrée de ne pas retenir tous les prénoms. Et je me suis laissée porter par une quête qui semblait aller partout et nulle part.

J’ai joué le jeu, et au bout de 200 pages je pensais tenir quelque chose. Le danger dans le métro, ce ne sont pas les animaux et la potentielle radioactivité, ce sont les humains. Metro 2033 est un Walking Dead sans zombies.

Ca peut paraître sympa, mais tout comme les saisons sans fin de Walking Dead, Metro 2033 a fini par me lasser.

Je ne sais pas plus qu’Artyom, et les autres personnages du roman, pourquoi l’humanité s’épuise à survivre quand elle sait qu’un monde meilleur n’arrivera jamais. La question mérite d’être posée, je te l’accorde. Mais la poser à tous les personnages qu’il rencontre alors qu’ils seront uniquement présents dans un chapitre, ça, c’est non !

Et c’est là, le principal point que je reproche à Metro 2033 : j’ai du m’investir dans une quête qui ne semblait pas inquiété le personnage principal. Si Artyom avait vraiment peur de voir son père adoptif tué par les Noirs, il n’aurait pas accepté absolument toutes les quêtes qu’on lui proposait.

Quand on te confie une mission, tu restes concentrée dessus ! Mais c’est mission impossible pour Artyom. Il y a même une scène où il oublie pourquoi il erre dans les couloirs du metro.

Et pour finir il semble qu’Artyom vive dans un monde radioactif où les femmes se font rare. Metro 2033 est un roman testosteroné. Il n’y a que des hommes, des vrais qui ne pleurent pas, à moins d’être des mauviettes, et qui sont prêts à mourrir pour l’honneur. Tu me demandes où sont les femmes ? Eh ben, elles sont à la cuisine, dans un lit ou mortes.

Si tu te lances dans Metro 2033, je te mets au défi de compter le nombre de femmes qui apparraissent dans ce livre. Vraiment je me demande comment ils font pour être aussi nombreux dans le metro avec aussi peu de femmes.

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Tu aimeras si tu

Souhaites te plonger dans une atmosphère de jeu vidéo.
N’as pas peur de lire un roman avec énormément de sous-intrigues.
Aimes les romans qui prennent leur temps.
Aimes les longues discussions sur les relations humaines et sociétales.

Synopsis

2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.

Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.

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