Minga rejoint le camp de Bidibidi au nord de l’Ouganda pour résoudre le mystère de la disparition de sa mère. Lors de cette enquête, Minga découvre l’histoire de femmes qui ont fui la guerre, des relations violentes et qui tentent de se reconstruire loin des hommes.
bon à savoir
Violences faites aux femmes
Ce que j’en pense
Jusqu’à présent, les romans des éditions Emmanuelle Collas ne m’ont pas déçue et bonne nouvelle, Les femmes de Bidibidi de Charline Effah n’est pas une exception.
Je n’avais pas forcément d’attente pour ce roman et malgré ça, il a réussi à agréablement me surprendre.
J’ai suivi des femmes dont le parcours m’a fait passer de la tristesse, à l’énervement et puis à l’espoir.
Et malgré le parcours difficiles des personnages, à aucun moment, j’ai eu l’impression qu’on les décrivait comme des femmes passives.
L’histoire commence quand Minga découvre des lettres que lui cachait son père. Dans ces lettres Minga apprend que sa mère travaillait dans un camp de réfugiés au Soudan du Sud et qu’elle a disparu dans des conditions mystérieuses.
Peut etre que tu te demandes pourquoi Minga apprend la disparition de sa mère via des lettres ?
La réponse est simple, son père était un homme violent et pour survivre, sa mère a fui le domicile familial.
Minga n’a donc plus de nouvelles de sa mère depuis une dizaine d’années.
Le personnage principal est Minga mais on suit surtout le parcours de sa mère Joséphine qui fuit pour sa vie et qui tente de retrouver le sentiment de liberté qu’elle avait perdu lorsqu’elle était avec son mari.
On rencontre également Rose, Jane et Veronika. Trois femmes de pays et de milieux différents et qui ont affronté des épreuves qui leur son propre durant leur exil.
Donc finalement l’enquête de Minga est un prétexte pour découvrir l’histoire de femmes qui ont tout quitté à cause de la guerre et de la violence des hommes.
Il y a tout de même un élément qui m’a dérangée. On passe rapidement d’un point de vue à l’autre et ce n’est pas toujours facile de savoir dans le passé de quelle femme on se plonge d’autant plus que leur histoire sont liées.
A plusieurs reprises, je me suis demandé de qui on parlait.
Le deuxième point négatif c’est que je ne suis pas sûre d’avoir compris le mystère de la disparition de la mère de Minga.
L’histoire est un prétexte pour découvrir le parcours d’autres femmes mais ce n’est pas une raison pour relire trois fois un chapitre et tenter de comprendre le mystère de cette intrigue.
QUE DIRE DES femmes de Bidibidi
Les femmes de Bidibidi est une lecture dure car peu importe le pays et les situations les hommes violents finissent toujours par trouver une raison pour agresser les femmes qui les entourent. Et ce livre parle frontalement de ces agressions.
Néanmoins, ce roman est porteur d’espoir car même dans les situations les plus désespérées, il y aura toujours quelqu’un prêt à vous tendre la main.
Après la mort de son père, Minga apprend que sa mère, Joséphine, a disparu dans des circonstances mystérieuse en Afrique de l’Est, où elle travaillait pour une ONG. Pour tenter d’en savoir plus, elle se rend dans le camp de Bidibidi, au nord de l’Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Elle découvre que tout tourne autour d’une femme : Rose, dont la mémoire hante chaque recoin du camp. Si elle veut savoir le fin mot de l’histoire, Minga doit trouver Rose.
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