Trouble identitaire et étrange ressemblance avec les Jumelles de la rue Nicolas

Les demi-soeurs de la rue Nicolas sèment tellement le doute sur leur identité qu’elles se font avoir à leur propre jeu.

bon à savoir

Ce que j’en pense

L’idée derrière les Jumelles de la rue Nicolas est assez accrocheuse. Tout commence avec un crapaud qui s’appelle Etienne. Oui, Etienne est un homme et il trompe tellement sa femme, qu’il met sa maîtresse enceinte. Résultat des courses, sa maitresse accouche de Claudette quelques heures avant que sa femme n’accouche de Lorette.

Oui le crapaud marque le coup avec deux prénoms qui se ressemblent

Lire plus

Que dire des Jumelles de la rue Nicolas

Malgré une idée originale, j’ai terminé le roman sans savoir quoi en penser ou en dire.

Je n’ai rien compris au début de l’intrigue. Je me demandais souvent qui parlait et vers quoi se diriger l’histoire. Puis à la fin, quand tout s’est assemblé, j’étais tellement choquée que je suis restée bouche bée.

Je dois tout de même reconnaître qu’il y a un petit quelque chose dans la plume d’Evelyne Trouillot. Elle a su me faire ressentir lepeines et la colère des filles qui ne pouvaient ni poursuivre leurs rêves ni réagir face à une situation qui les dépassait.

Et rien que pour cette plume, je suis prête à laisser une seconde chance à l’autrice.

Synopsis

En Haïti deux demi-soeurs grandissent à l’ombre d’une femme sauvagement autoritaire, sous le regard fantomatique et fantasmé d’un père absent. Nées le même jour de deux mères différentes, elles se ressemblent étrangement. De Lorette ou de Claudette, laquelle est légitime ? Fortes du pouvoir de cette gémellité inexpliquée, les jeunes filles grandissent entre violence et sensualité, comme dans une lutte charnelle et viscérale menée pour s’extraire des carcans imposés à la fémininité par la religion et par la misère d’une île exsangue mais vigoureuse.

La rue Saint-Nicolas est l’un de ces lieux qui enferment et qui scellent l’être à sa condition et dont il faut s’arracher, quitte à y laisser quelques lambeaux de peau et d’être. Comme une mise en abyme des migrations subies, ce récit schizophrénique plonge le lecteur dans les affres de la quête d’identité. Celle de ceux qui cherchent à prendre forme et dignité entre l’exil et le retour.

tu aimes ce livre ? Je te recommande

🍵Tu as trouvé ma chronique ou mes recommandations utile(s) ? Tu peux me soutenir en m’offrant un thé. Je le boirai en rédigeant les prochains posts.

Cet article peut contenir des liens affiliés : toute commande passée via ces liens contribue au financement du blog Daily Debby.

Partage ce post :

Lisons ensemble

Rejoins le club des lecteurs de qualité avec Délie des livres. Reçois touts les mois ton shot de recommandations et de conseils littéraires qui te feront parler de livres et corner leurs pages.

Mes derniers posts

Instagram @Daily_Debby

Laisser un commentaire

Retour en haut