La descente aux enfers d’une mère qui découvre que son fils est le principal suspect d’un infanticide.
bon a savoir
Ce que j’en pense
Rosa et son fils, Lino, sont fusionnels. Ils se disent tout, travaillent, rêvent et affrontent la vie ensemble. Mais Rosa n’avait jamais envisagé que son gentil et souriant Lino pouvait être un meurtrier ou pire encore.
J’ai tout de suite été séduite par ce duo qui s’active pour rénover son hôtel. Je te laisse donc imaginer ma surprise quand j’ai compris que je souhaitais la réussite d’un possible meurtrier. Tout comme Rosa, une part de moi se disait qu’il y avait une erreur.
Dans Rosa Dolorosa, nous avons un accès illimité aux craintes et aux doutes de la mère du suspect. Ce roman s’intéresse ni au meurtre ni au suspect mais uniquement à sa famille. Rosa est une victime collatérale de ce drame.
J’ai eu énormément d’empathie pour Rosa. Elle est déboussolée mais elle tente de garder la tête haute. Elle veut soutenir son fils sans pour autant manquer de respect à la famille de la victime.
Selon moi, Rosa est la définition de la femme forte. Elle a des failles et en est consciente. Elle veut connaître la vérité mais elle souhaite que la vérité aille sans son sens. Rosa ne veut pas qu’un drame s’immisce dans l’amour qu’elle porte à son fils. Elle veut aime son enfant plus que tout mais elle ne sait pas si c’est possible.
Pendant 250 pages, j’ai plongé dans l’enfer de cette mère. La pression monte au fil des chapitre avant d’atteindre l’apothéose et me laisser sans voix.
Bref, tu ne sortiras pas indemne de Rosa dolorosa.
Rosa dolorosa te plaira si tu
- Aimes les personnages torturés.
- Veux découvrir tout ce qu’un parent peut faire par amour.
- Aimes les fins bouleversantes.
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Synopsis
Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. À peine dix-neuf ans d’écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu’au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d’un enfant. Pour Rosa, l’innocence de son fils est incontestable.
Dans un ballet d’images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu’où l’amour maternel peut-il conduire ?
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